









3ème atelier national sur la Comptabilité Ecosystémique du Capital Naturel, du 7 au 10 juillet 2025 (Ouagadougou).
Organisé par l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) et le Ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement (MEEA) du Burkina Faso, cet événement s’inscrit dans le cadre du projet régional COPERNICEA et marque une étape importante dans l’intégration des services écosystémiques dans les décisions publiques, avec la présentation et la validation des données et les outils développés pour le Burkina Faso.
Cet atelier réunit des représentants d’institutions publiques, des experts, des chercheurs, des partenaires régionaux ainsi que des acteurs de la société civile et a pour objectif de valider les résultats issus du processus de mise en place de la Comptabilité Écosystémique du Capital Naturel (CECN) dans le pays. Il souligne l’utilité et l’importance de ces comptes pour la planification territoriale, la gestion durable des ressources naturelles et leur prise en compte dans les politiques publiques.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par les interventions de M. Félix IBRANGO, représentant du Secrétaire Général du MEEA et de Mme Abir BEN ROMDHANE, Experte environnementaliste et Cheffe de la Division Biodiversité à l’OSS. Tous deux ont rappelé l’importance stratégique de la valorisation du capital naturel et ont souligné le rôle central des données fiables, spatialisées et régulièrement mises à jour pour orienter les décisions, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de la gestion de l’eau et de l’adaptation au changement climatique.
Les échanges ont permis de mettre en évidence l’importance d’un travail en synergie, aussi bien entre les institutions nationales qu’avec les partenaires régionaux, afin de capitaliser sur les acquis et d’affiner les résultats obtenus. Les dynamiques de fertilisation croisée entre COPERNICEA et d’autres initiatives régionales telles que GMES&Africa et Digital Earth Africa seront également mises à profit pour renforcer l’utilisation des données spatiales et des outils numériques dans le suivi environnemental. Un appel a, par ailleurs, été lancé pour une appropriation nationale des outils développés dans le cadre du projet.